Laetitia est une jeune femme pétillante, ouverte d’esprit et généreuse. De retour d’un grand et long voyage en Amérique du Sud, elle m’a reçu dans son tout nouvel appartement.

Elle aime les gens, ça se ressent dans ce qu’elle fait, ce qu’elle dit. Quand elle me confiait être une « ancienne timide » j’ai été surprise. Quelle personne épanouie elle est pourtant !

Cette séance photo a été un réel plaisir pour moi, merci encore de ta confiance, Laetitia !

Ce qui m’interpelle, c’est comment on en vient à se décrire comme « timide ». Est-ce que c’est vraiment ce que l’on vit à l’intérieur de soi ou est-ce une étiquette qu’on nous a placé sur le front depuis tout.e petit.e ? Quand on décrit un enfant (ou un adulte) avec une étiquette, on contribue à renforcer cette caractéristique et c’est un cercle vicieux. Plus on dira de cet enfant qu’il ou elle est timide, plus il va l’être, puisque c’est ce qu’on attend de lui ! (Ça marche aussi avec maladroit.e, casse-cou, rêveur.euse, hyperactif.ve, bagarreur.euse, sage …etc) En plus de modifier le comportement à force d’être répétées, les étiquettes influencent aussi l’estime de soi de manière profonde. Voici une petite astuce : on peut essayer de parler du comportement des gens plutôt que de leur personnalité. Nous pourrions dire qu’il ou elle a besoin d’un temps d’adaptation, plutôt que de rabâcher qu’il ou elle est timide. Qu’en pensez-vous ? C’est une petite gymnastique mentale à faire au début, mais on s’y fait très vite !

Et vous, y a-t-il des étiquettes dont vous avez du mal à vous défaire ? Ça m’intéresse de partager avec vous là-dessus !